La veille de l’audience du Tribunal de Paris du 30 novembre, l’avocat de Germont a déposé 23 pages de conclusions … pour soulever successivement :
- La nullité de l’assignation au motif que les ligues régionales ne justifieraient pas de pouvoir de représentation,
- Puis la nullité de l’action au motif que les mêmes ligues ne justifieraient pas de la capacité à agir et ne pourraient se prévaloir de leurs porteurs de voix,
- Et enfin il demande au Tribunal de constater le caractère infondé des demandes formulées par les dix ligues régionales.
L’avocat de Germont emploie la méthode classique de la défense élastique caractéristique des mauvaises causes que l’on défend.
Cela le conduit à contester outrageusement la réalité des statuts fédéraux, pourtant homologués par le ministère des sports (dont l’article 13), puis l’existence même des ligues régionales comme membres structurant de la fédération et enfin il ne craint pas de nier le pouvoir des présidents de ligues régionales d’agir en justice. C’est du n’importe quoi.
Devant une telle argumentation, aussi stupide que pernicieuse, le Tribunal a manifesté son mécontentement en accordant immédiatement un ultime délai d’un mois aux ligues régionales pour apporter la réplique cinglante qui s’impose. Germont qui tente de se moquer de ses adversaires risque d’apprendre qu’il est dangereux de se moquer de la justice.
LES LIGUES QUI EXIGENT LE RESPECT DES STATUTS FEDERAUX